(Astrée l’) – URFE (Honoré d’). L’Astrée ou par plusieurs histoires, et sous personnes de bergers, et d’autres, sont déduits les divers effets de l’honneste amitié. Revue et corrigée en cette dernière édition. Paris, Anthoine de Sommaville et Augustin Courbé, 1630-33. 5 forts volumes in-8, maroquin rouge, plats à la Du seuil, dos à nerfs orné, tranches dorées (reliure de l’époque).
Edition bien complète, et dont l’illustration est remarquable ; Frontispice, portrait de d’Urfé et portrait de l’Astrée, répétés à chaque tome, et 60 figures du peintre Daniel Rabel, le tout gravé par Michel Lasne et Charles David. « Il y a de la grâce et du charme dans ces petits tableaux de genre.» (Duportal, p.265).
L’Astrée, dont le succès fut immense et l’influence durable, (le berger Céladon amoureux de la bergère Astrée est évoqué par Racine pour son Andromaque), est difficile à rencontrer en reliures homogènes.
Tome 1. [16]-880-[6] pages. Titre gravé. Portraits d’Urfé et de l’Astrée et 12 figures (1633).
Tome 2. [16]-1018-[[6] pages. Titre gravé. Portraits d’Urfé et de l’Astrée et 12 figures (1632).
Tome 3. [24]-1225 (mal chiffr. 1223)-[11] pages. Titre gravé. Portraits d’Urfé et de l’Astrée et 12 figures (1632).
Tome 4. [16]-1433-[7] pages. Titre gravé. Portraits d’Urfé et de l’Astrée et 12 figures (1633).
Tome 5. [32]-974(mal. chifrr. 986)-[[8] pages. Titre gravé. Portraits d’Urfé et de l’Astrée et 12 figures (1632).
Exemplaire réemboité dans sa reliure d’origine. Planches parfois rognées très court en marge de fond, quelques cernes clairs, les premières et dernières gardes sont manquantes dans chaque volume. Petites restaurations anciennes. Provenance : P.F. Arminjon (ex-libris). 2000/3000